C’est où le Dolpo ? C’est une région isolée à l’ouest du Dhaulagiri, avec de nombreuses vallées et des cols à plus de 5000m. On y trouve le parc national de Shey-Phoksundo. Sa population est d’origine tibétaine et vit principalement de la culture de céréales, de l’élevage du yack et des échanges avec le Tibet.
Gérard vient de la région lyonnaise… Avec son épouse et plusieurs compagnons de voyage, ils rêvaient de venir découvrir le légendaire Dolpo. C’est ainsi que tout a commencé, il m’a contacté et ensemble, nous avons convenu d’un programme, nous avons beaucoup correspondu par mails avant l’arrivée le Jour J, cela a permis de pouvoir répondre aux nombreuses questions de préparation pour ce trek et de bien le préparer ensemble.
Le Dolpo, c’est tout une aventure ! Déjà rien que pour atteindre la première étape Dunaï et organiser toute la logistique jusque là!
Il faut prendre les vols vers Nepalgunj et Juphal, mais ceux-ci sont soumis aux conditions climatiques et aux décisions de la compagnie aérienne ! Les horaires de ces vols sont aléatoires. Ils peuvent être retardés ou annulés, et ce pendant plusieurs jours. Si tel est le cas, la seule solution pour rejoindre Juphal est l’hélico… Sur place, il n’y a pas de tout … loin de là, il faut prévoir du matériel et de la nourriture en complément, il y a une grande logistique à prévoir en coulisses… Pour aller au Dolpo, il faut donc y être préparé physiquement et mentalement.
Cela dit, cela n’a pas freiné nos dix aventuriers ni notre équipe népalaise dirigée par Rishi (guide) et Yam (assistant guide) sans oublier Prem, notre cuisinier.
Nos 10 aventuriers et Rishi, Yam et Prem ont donc pris l’avion vers Nepalgunj et ensuite vers Juphal, lieu pour accéder au Dolpo. Sur place, d’autres membres de l’équipe népalaise de l’agence étaient partis une semaine avant par la route et attendaient l’arrivée du groupe. A Juphal, 3 autres népalais et deux muletiers ont également rejoint l’équipe. Au total, l’équipe entière était composée de 10 français, 10 népalais et 14 mules pour porter les tentes, les denrées, les bagages et le matériel pour le bivouac.
Rishi, notre guide a la trentaine ! Il est plein d’énergie et d’enthousiasme et tellement content de pouvoir partir au Dolpo avec un groupe de 10 personnes. Il est assisté par Yam un super aide-guide aussi, et Prem, un de nos meilleurs cuisiniers, plus tous les autres de l’équipe népalaise qui contribuent au bon fonctionnement du trek. Les rôles dans l’équipe népalaise sont bien définis et chacun sait ce qu’il a à faire.
Voilà, une fois tout le monde réuni, une troupe de 20 personnes et de 14 mules partent à la découverte du Bas Dolpo.
Il serait trop long de vous détailler toutes les étapes, toutes les découvertes et émotions qu’offre ce trek mais nos aventuriers en ont eu plein la vue… Ils ont pu découvrir des monastères, traverser des forêts de cèdres, la rivière Tarap et ses gorges … Ils ont franchi de nombreux ponts. A Dho-Tarap,ils ont pu profiter de 2 journées libres d’acclimatation visiter les monastères bouddhistes de l’Ecole Nyingmapa (Bonnets Rouges) de Ribo Bhumpa et de Doro, ainsi que le monastère Bön-Po de Shipchhok
Ils ont ensuite quitté la haute plaine de Dho Tarap pour passer un premier grand col, le col de Numa La (5309 m ) , ensuite ils ont passé le haut col de Baga La (5070 m) pour découvrir la région du lac Pokhsumdo avec beaucoup d’émotions: un lac d’une grande profondeur.
Au retour, ils ont retrouvé des paysages plus verts, des cultures en terrasses et des villages…
Après le trek, pour finir leur séjour, nos aventuriers ont passé quelques jours à Bardia, dans le parc national pour y faire un petit safari, mais l’émotion y fût moins grande et au final, ils préféraient être au trek et manger les bons plats de Prem.
Gérard nous confiera ces queqlues phrases à son retour en France :
« Après cette expérience (qui fut une première pour la plupart d’entre nous), nous sommes bien rentrés dans nos foyers respectifs, remplis d’un profond sentiment de contentement tellement ce trek nous a apporté de satisfaction.
Pour ma part je garderai notamment en mémoire l’arrivée sublime sur le village de Do Tarap baigné de la douce lumière du soleil couchant et bien évidemment l’exceptionnelle couleur turquoise du lac de Phoksundo. Sa surface plane dégage une ambiance de pureté et de calme absolus propice à la méditation et en contraste avec cette même eau qui dévale ensuite dans des torrents impressionnants d’écume et de bruits. ».

Ce trek au Dolpo a ouvert la saison de trek pour l’automne 2016 et vous pourrez lire dans les autres articles, que de belles aventures étaient encore à venir…
Merci à Gérard et ses compagnons de voyage pour nous avoir fait confiance et de nous avoir permis de mettre quelques photos (photos de Gérard et de Rishi) et aussi à toute mon équipe pour avoir réalisé ce trek avec succès.
Avec toute mon amitié,
Dipak.
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