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Archive mensuelle de décembre 2016

Bonne année 2017 de la part de toute l’équipe de Nepal Yetiraj Treks

Cher(e)s ami(e)s, chers voyageurs du monde,

Mon équipe et moi vous souhaitons une très bonne année 2017 remplie de belles émotions, de  rencontres, de découvertes…des moments précieux en famille et entre amis et des petits bonheurs simples de la vie.

Envolez-vous avec confiance et légereté vers cette nouvelle année… comme un vol en parapente dans un magnifique paysage de la région des Anapurnas :-) … ou… comme un oiseau qui ne sait pas encore ce que sera son chemin, mais qui se laisse guider par les vents et s’élance avec confiance :-)

Prenez soin de vous et profitez de chaque instant.

Avec toute notre amité et nos bonnes pensées depuis le Népal, 

De la part de toute l’équipe de Nepal Yetiraj Treks

 

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Paysages et collines paisibles du Teraï, avec mes amis Pierre, Thérèse, Danyla et Annie…

Pierre, Thérèse, Danyla et Annie sont des personnes adorables qui ont eu envie de découvrir ma région, mon village… et pour moi, c’est toujours un plaisir de partager avec ceux qui le souhaitent mon amour pour cette région qui est celle de mon enfance et de ma famille.  J’avoue avoir un petit faible pour ce trek :-)

Ainsi, le 17 novembre, je suis parti avec Pierre, son épouse Thérèse, Danyla et Annie et toute mon équipe en trek dans une région moins populaire et touristique que les grandes montagnes comme les Annapurnas et l’Everest mais tout aussi riche en paysages et rencontres.

Nous sommes partis en bus touristique depuis Kathmandu pour aller vers Khairenitar.   Notre équipe de porteurs sont arrivés depuis Chormara et nous ont rejoint.  Nous avons traversé le pont suspondu de Dovan au-dessus de la rivière de Seti.  De là, on a une belle vue sur la ville de Khairanitar et à l’horizon le Manaslu et les Annaurnas.  Vers  17h, nous sommes arrivés à Dundunge, un petit village des ethnies Magar  et Newar et d’autres castes comme les Kami Damai.  Nous avons établi le campement sur le terrain de l’école.   Notre équipe népalaise était composée de notre cuisinier, Prem Bhaterai et notre aide guide Suraj K.C, les porteurs dont Tek Bhahadur, Churasing et 7 autres porteurs…toute une grande équipe pour assurer la logistique de ce trek et nous accompagner avec nos 4 amis français.  L’équipe népalaise était ravie de faire ce trek avec nos amis français. 

Nous avons traversé des villages jusqu’à Ghadbhanjyan, en marchant sur des sentiers en crête pendant 2 jours.  Le paysage offre une vue magnifique sur les cultures en terrasse, la vallée, les rivières, les collines et la chaîne des montagnes au loin avec les Annapurna, le Manaslu, le Ganesh Himal et le  Langtang. Tout cela sur un fond de ciel bleu… j’adore!  Nous sommes arrivés à Bhajyang, un petit col à  1200m avec un super point de vue que je ne me lasse jamais de regarder. C’est beau et paisible.

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Ensuite nous sommes descendus vers la vallée de Rampurphat, une plaine très fertile.  Nous avons pu observer les paysans en train de récolter le riz.  Nos amis ont voulu essayé eux aussi…oui oui!  Ils sont nombreux dans les champs car ils travaillent avec le système de parma pour la récolte….C’est quoi le système de parma ?  C’est un système où le propriétaire du champ invite 10 autres paysans et où on travaille tous ensemble.  Ensuite le propriétaire rembourse les 10 paysans pour le travail qu’ils ont accompli pendant plusieurs jours.  On s’y met tous ensemble, dans la bonne humeur pour  réaliser ce dur travail de récolte.  Durant la récolte c’est un peu la fête, on chante, on mange bien, on se taquine amicalement… et cela encourage. C’est un peu comme les vendanges chez vous?

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Notre chemin nous a conduits à Bhalukhola près de la rivière où nous avons campé.  Nos amis ont testé la bière :-)

Le lendemain, nous sommes montés à nouveau dans les collines pour arriver à Rangrung, un mignon village avec ses maisons typiques en terre et le toit en paille.  Vers 16h30 nous atteignons Khadar, un village niché dans les collines. Là aussi le point de vue est admirable.  Dans ce village, nous observons les nombreux élevages de biquettes, cochons, poulets…et des cultures….  Les enfants curieux de notre présence viennent à notre rencontre pour échanger et s’amuser un peu avec nous.  

Les jours suivants, nous avons marché jusqu’à Dharkasing, c est le plus haut point en altitude de notre trek : 1700 m !  De là, vue magnifique sur la chaîne des montagnes.  Nous sommes descendus vers Huksekot, où nous avons campé à l’école.  La reconstruction de l’école n’est pas encore tout à fait finie.  Nous avons pu échanger avec les professeurs et les écoliers.  Ensuite, nous avons poursuivi notre descente vers Kurkantar, monté par une belle forêt vers Chapradi, avec à nouveau de belles rencontres d’enfants, de papies et de mamies… Et enfin, nous sommes arrivés pour finir à Chormara où ma famille nous a accueillis avec  des colliers de fleurs.  Nos amis se sont installés dans le nouveau petit bungalow dans le jardin que je viens de faire construire pour pouvoir accueillir nos invités et les bénévoles de l’association.  Il est tout neuf et doit encore être amélioré, mais d’après nos amis, il est simple mais on s’y sent bien!

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Collines et plaines du Teraï nov 2016
Album : Collines et plaines du Teraï nov 2016

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Merci à Pierre (et aussi pour ses magnifiques photos) ainsi qu’à Thérèse son épouse, à  Annie et Danyla d’avoir fait ce long voyage pour venir découvrir ma région, mon village, ma famille… et à mon équipe , ce fut un plaisir d’avoir fait ce trek avec vous, ma famille a été honorée de vous recevoir, vous êtes bienvenus quand vous voulez !

Avec toute mon amitié,

Dipak

Humla, à l’extrême ouest du Népal, avec mes amis de Savoie

Mes chers 6 amis Christian, Cathy, Jean-Paul, Marie-Pascale, Olivier, et Jacqueline sont des montagnards expérimentés. 

Ils viennent des montagnes de la France, la région de la Savoie.  Passionnés par la vie, les voyages et les gens, ils aiment partir à l’aventure et aller vers des lieux inconnus… Je leur avais parlé dans le passé du trek de Humla avec le magnifique lac Rara qui est un lac paradisiaque.  J’aurais voulu les accompagner mais le travail de l’agence m’en empêchait.  C’est donc Rishi, toujours motivé et prêt à partir qui les a guidés. 

Humla… C’est un des districts les plus isolés du Népal, un des plus pauvres aussi. Très peu de touristes visitent cette région car c’est loin d’accès et ce n’est pas développé.  C’est une région habitée par les Chhetri et les Thakuri Bhotia…des peuples très spirtuels.  Le chemin suit la rivière Karnali et  monte vers le lac Rara et après rejoint les vallées plus vertes de Jumla.  Il y a des cols à passer et de beaux villages isolés à découvrir.    Les Humlis,  les gens de l’Humla sont de différentes religions et cultures.  Certains pratiquent la polyandrie, surtout ceux qui occupent les terres en altitude.   Ce trek s’adresse à toute personne aimant la marche itinérante dans des milieux très isolés et non développés, loin du monde moderne.  Il est moins haut que le Dolpo mais  aussi sportif.  En raison de son isolement, il se fait en bivouac avec toute une équipe locale pour organiser les repas et le logement sous tente.  Le portage se fait par mules. Une bonne préparation physique et aussi mentale est nécessaire. 

Pour atteindre Simikot, il faut prendre l’avion jusque Nepalgunj et ensuite un autre avion vers Simikot. Cela se trouve à 2900m d’altitude.  C’est le chef lieu local où on trouve quelques lodges et commerces. C’est là que les gens de la région viennent faire leurs papiers. Nous sommes sur la route vers le Tibet et vers le Mont Kailash sacré pour les Hindous comme pour les Bouddhistes.  Beaucoup de pélerins viennent de l’Inde et passent par ici pour aller vers le Mont Kailash.

L’équipe népalaise qui accompagne nos amis est composée de Rishi, comme guide, d’un autre guide local, de Dinesh, aide-guide, Some, cuisinier et Budhhi aide-cuisinier, plus d’autres membres locaux et de 8 mules.  Toutes ces personnes et les mules sont nécessaires pour la logistique du trek dans cette région pas développée.  De la nourriture et du matériel venus de Kathmandu étaient également du voyage.

En chemin, ils ont découvert des villages coupés de tout, ils ont pu voir la pauvreté et le manque d’infrastructure pour se laver, pour l’électricité, pour téléphoner, pour le transport…

Rishi avait pris un téléphone satellite avec lui en cas de besoin. Dû à cet isolement, les villageois ont conservé leurs traditions et cultures ancestrales. Ils ont également vu quelques écoles sommaires. 

A Deuli, une belle rencontre avec des femmes en habits traditionnels. Elles leur ont chanté une chanson deuda.  C’est un beau cadeau  pour nos amis, car il est très rare d’entendre cette chanson.

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De nombreuses caravanes de chèvres et de moutons font route entre Deuli, Salisalla et Gamgadi.  portant du riz et des pommes-de-terre etc.  Avant ces caravanes portaient le sel. 

Beaucoup d’habitants demandaient à nos amis des médicaments.  Là, ils utilisent beaucoup de plantes médicinales pour guérir mais cela ne suffit pas toujours.  Il n’y a pas de possibilité de soins pour tout soigner dans cette région.  Dans les villages, beaucoup de femmes, enfants et personnes âgées vivent en communauté.  Souvent les maris sont partis travailler dans le nord de l’Inde, l’état de Uttarkhanda qui n’est pas trop loin. 

Lorsqu’ils sont arrivés au lac de Rara, une magie opère et un grand sentiment de bonheur envahit le cœur de chacun.  C’est pour ça que je l’appelle le lac du paradis.  Ce magnifique lac est entouré de forêts de sapin, de pins, de genevriers, et de bouleaux.  On y trouve des léopards, des ours et des chacals.  La nuit, ils ont pu entendre le cris de ces animaux vivant dans la fôret. 

Lac Rara trek Humla nov 2016

Humla avec nos amis de Savoie
Album : Humla avec nos amis de Savoie

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Après l’émotion près du lac et des rencontres faites en chemin, nos amis ont rejoint les vallées vertes et fertiles de Jumla.  Le retour à la civilisation et aux commerces, à l’animation d’une petite ville leur fait comprendre qu’ils ont été privilégiés et ont eu la chance de vivre ces moments d’authenticité quelque part à l’extrême ouest du Népal, non loin du Tibet.   Un grand merci à Rishi et à Cathy pour avoir partagé quelques-unes de leurs magnifiques photos.

Si vous croisez nos amis de Savoie, demandez-leur de vous raconter leur voyage dans l’Humla…et vous verrez…peut-être bien que la magie du lac se reflétera encore dans leurs yeux ? 

Avec toute mon amitié, pheri bethaunla :-)  

Dipak

Une équipe de coeur dans les Anapurnas: Sylvie, Benogo, Ramesh, Dipendra et Dinesh

Sylvie était venue au Népal l’année passée en compagnie de sa fille Julie (Juju).  Le séjour l’avait beaucoup marqué et elle a souhaité revenir cette année pour le grand tour des Anapurnas. Benogo, un homme grand et fort l’accompagne dans  cette belle aventure.

Tous les deux sont adorables, ils ont bien compris la situation des porteurs ici.  Ici être porteur est une nécessité, un métier de survie.  Les porteurs ont besoin de travailler et demandent à faire partie des treks, c’est pourquoi  Sylvie et Benogo ont demandé à avoir non pas un porteur pour deux, comme c’est le cas habituellement,  mais deux porteurs ! Ils voulaient donner du travail et alléger leur charge. C’est un geste très généreux de leur part qui a touché le cœur de Ramesh, Dipendra son plus jeune fils, tous deux porteurs.

Ainsi, Ramesh et son plus jeune fils Dipendra, sont partis avec eux comme porteurs. Dinesh était leur guide et a fait en sorte que tout se passe bien. Et les voilà, tous les 5 en route pour une belle aventure de trek, mais aussi humaine et amicale.

A leur retour, Sylvie et Benogo ont été tellement ému de ce voyage qu’un article a été publié dans le journal local et qu’ils ont tenu deux conférences sur le Népal dans leur ville, à Sens.  Je crois bien qu’ils ont attrapé le virus du Népal :-)  Lisez son bel article et visionnez leurs magnifiques photos…un moment de partage et de bonheur.

 

 

Le Grand tour ANA avec de grands coeurs
Album : Le Grand tour ANA avec de grands coeurs
photos de Sylvie et Benogo, grand tour des anapurnas oct 2016
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Et en bonus, lisez ce qu’en dit notre Ramesh Bajé qui nous raconte son histoire et son vécu de ce trek

Je m’appelle Ramesh Khadka et je viens de la région de Dolkha (à l’est de Kathmandu, entre le Langtang et la région de l’Everest).
Je suis porteur. et j’ai 59 ans. Je suis un papy porteur maintenant mais j’ai commencé à mon métier l’âge de 25 ans environ et aujourd’hui à 59 ans je travaille toujours comme porteur.  C’est Basu Dev Kafle, un Népalais de mon village marié avec une Française qui a ouvert son agence de voyage à Thamel qui m’a proposé d’être porteur pour les treks.  C’est ainsi que tout a commencé…depuis lors, je porte les sacs de trekkeurs sur les sentiers du Népal… J’en ai fait des sentiers, vu des beaux paysages et aussi les changements avec le temps…  A l’époque, le Népal était encore moins développé que maintenant, tous les treks se faisaient en bivouac car il n’y avait pas des lodges comme aujourd’hui, les parcours étaient plus longs aussi car il y avait moins de routes.

En octobre, j’ai eu la chance de partir au trek avec Sylvie et Benogo. Dinesh Magar était notre guide et mon fils qui s’appelle Dipendra est venu aussi comme porteur avec moi son papa.

D’habitude, c’est un seul porteur pour deux trekkeurs mais Sylvie et Benago ont insisté pour nous donner travail et prendre deux porteurs au lieu de un. Ils ont un cœur grand comme les Anapurnas.
Dipak qui m’a engagé, a commencé comme moi porteur et depuis tout jeune,  je l’ai vu progressé au cours des années, il a eu la chance de pouvoir suivre des cours de langues, d’apprendre l’anglais et le français, de devenir ainsi guide et aujourd’hui, il dirige son agence.  Je suis très heureux de travailler pour lui car il n’a pas oublié la difficulté du travail de porteurs, il nous comprend et nous respecte, on aime bien travailler avec lui ;-)
De mon côté, je n’ai pas pu progresser car je n’arrive pas à apprendre d’autres langues, c’est pas mon truc et puis je suis âgé maintenant.  Mais ce n’est rien car j’aime partir en trek avec de sympathiques clients et un bon guide qui apprécie son équipe, qui aime chanter et danser et qui nous respecte… Pour ça, Dipak sait y faire.  Il connait ses hommes et sait former les équipes, il sait qui il faut faire partir ensemble pour que tout fonctionne.
Durant le trek, j’étais le papy de tous, et tous m’appellent Ramesh bajé, ça veut dire papy Ramesh.  Dipak et Basanta Pangeni m’appellent Bajé aussi, c’est une forme de respect ici au Népal.  Ils savent aussi que c’est important que notre guide choisisse bien le lodge où les clients et porteurs passeront la nuit.  Certains propriétaires de lodges ne respectent pas bien les porteurs car en général, on sent la sueur et on est moins soigné, alors ils nous traitent pas très bien.  Avec les guides de l’équipe de Dipak, je sais qu’on sera toujours bien soigné car ils attachent beaucoup d’importance au respect des porteurs et demandent aux propriétaires de lodges de bien nous soigner sans quoi ils choissent d’autres lodges  pour leurs clients et leurs porteurs.
 
Nous sommes partis au trek vers Bulbule en bus local, ce 11 octobre c’est le grand jour de Dashain, le jour de la tikka. C’est le jour de la bénédiction de nos aînés…mais comme chaque année, il ne m’est pas possible de fêter Dashain car ça tombe en pleine saison de trek.  Ma famille le fête sans moi et mon petit fils, mais ce n’est pas grave car nous avons travail et c’est le plus important.  Durant les tremblements de 2015, ma maman est décédée et toute ma maison a été écroulée.  C’était très triste et difficile pour ma femme et moi et nos enfants.  Heureusement , l’association Resham Firiri nous a aidé pour reconstruire.  Beaucoup de porteurs ont été dans le même situation que moi et heureusement l’association a pu nous aider, grâce aux donations des amis et connaissances de l’association. Pour ça, je travaille toujours avec bon cœur et j’ai pas assez de mots pour remercier tous les donateurs et l’équipe de association Resham Firiri. C’est une aide qui a fait chaud au cœur dans les moments si difficiles de deuil et de ce désastre après les tremblements.
Aussi je tiens à remercier Christian de l’association, un homme grand et qui a bon cœur lui aussi , car il offre des cours d’anglais à mon fils Dipandra. J’espère il pourra lui aussi évoluer comme Dipak, devenir guide et bien apprendre l’anglais, comme ça je pourrai enfin reposer mes vieux os et prendre ma retraite.
Avant , on faisait le tour des Anapurna en 28 jours.  Mais après, ils ont construit une route jusque Besi Sahar et ça a raccourci le tour. De nos jours, on commence le trek à  Ngadi.  Cela racourcit le trek encore de 15 jours. Il est même possible de monter jusqu’à Manang par la piste, alors qu’avant c’était impossible.  Il faut venir maintenant si vous voulez faire le grand tour car la piste se construit , le pays se développe malgré les catastrophes naturelles et les problèmes politiques… imaginez qu’on a des lodges avec de l’ eau chaude, du wifi, des téléphone portables qui fonctionnent en altitude ….
Je suis montée jusqu’au lac Tilicho avec Sylvie et Benogo, Dinesh notre guide et mon petit Dipendra  Extraordinairement, ça capte la haut ! J’ai pu appeler ma famille, rassurer ma famille que petit Dipendra allait bien et que tout se passait bien au trek. 
Le trek s’est passé super bien à tous niveaux : temps splendide, compagnie super avec Sylvie et Benogo, Dinesh et petit Dipendra, c’était un trek de rêve avec beaucoup d’amitié, d’échanges, de sourires…
Merci à toi Sylvie, à toi Benogo, de nous avoir donné travail à mon petit Dipendra et moi, merci à toi Dinesh de nous avoir bien respecté.  Merci aux dieux pour avoir donné une bonne météo à nous pour ce trek.  C’était magnifique, un bonheur partagé !
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Au Mustang avec nos amis de l’Ardèche!

Dominique, son époux et nos amis de l’Ardèche étaient venus au Népal quelques temps passés …mais leur curiosité les a poussé à revenir pour découvrir cette fois, le royaume du Mustang, un lieu mystérieux.  C’est un trek qui intrigue et qui se mérite.  Il se réalise dans une région isolée « restricted aerea »  nécessitant un permis spécial pour y aller.  

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Les habitants de cette région sont de religion bouddhiste tibétaine(Sakyapa).  Au 7ème siècle, le Tibet a conquis le Royaume du Mustang.  Bien après, ce petit royaume caché a été rattaché au Népal.  Le style, la culture et la langue du Mustang proviennent de l’ancien Tibet.  Leur culture traditionnelle a continué être pratiquée et est presque inchangée depuis des siècles.  C’est en 1991 que le ministère de l’Intérieur du Népal a annoncé l’ouverture de zones règlementées, dont celle du Mustang, afin de préserver leur patrimoine culturel et naturel.

Le niveau du trek est assez sportif, le climat est sec, l’altitude dépasse les 4000m et il y a beaucoup de vent….mais en récompense, les paysages sont grandioses.

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Cette fois, c’est Basanta, Sambou, Suraj, Nima, Dinesh, Boudhi,un muletier et 8 mules qui composent l’équipe népalaise. Une joyeuse troupe pour accompagner nos amis Ardéchois bien sympathiques.  Je laisse les photos de Dominique , la coordinatrice du groupe, vous raconter quelques moments de ce trek ainsi que son petit écrit témoignant son ressenti au retour de trek:
 

« Après notre trek au Mustang assez endurant (mais tu nous avais avertis !) nous sommes rentrés chez nous Ardèche, émerveillés par tous ces paysages grandioses et impressionnants que nous avons traversés et riches de toutes ces rencontres avec ce peuple tibétain étonnant, incroyable et si accueillant. Personnellement, je n’ai pas encore tout à fait atterri ! Je resterai très marquée par ce voyage exceptionnel. C’est toujours comme ça, même si ça été assez difficile par moments, finalement, une fois rentré, on ne retient que le meilleur ! Ce n’était pas un trek anodin, il fallait le mériter…  Salut bien Basanta ainsi que Sambou, Sun et Nami et toute l’équipe des cuisiniers, porteurs et muletiers qui nous ont toujours très bien accompagnés. »

 

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Album : Mustang avec nos amis de l'Ardèche oct 2016

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Les étapes et détails de ce trek sont disponibles sur demande, n’hésitez pas à me contacter :-)

Merci à Dominique pour son témoignage et à toute l’équipe des Ardéchois pour être venus découvrir le Mystérieux Mustang.

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Avec toute mon amitié,

 

Dipak

Découverte du bas Dolpo en compagnie de Gérard, de ses amis et de notre équipe

C’est où le Dolpo ?  C’est une région isolée à l’ouest du Dhaulagiri, avec de nombreuses vallées et des cols à plus de 5000m. On y trouve le parc national de Shey-Phoksundo. Sa population est d’origine tibétaine et vit principalement de la culture de céréales, de l’élevage du yack et des échanges avec le Tibet.
Gérard vient de la région lyonnaise… Avec son épouse et plusieurs compagnons de voyage, ils rêvaient de venir découvrir le légendaire Dolpo.   C’est ainsi que tout a commencé, il m’a contacté et ensemble, nous avons convenu d’un programme, nous avons beaucoup correspondu par mails  avant l’arrivée le Jour J, cela a permis de pouvoir répondre aux nombreuses questions de préparation pour ce trek et de bien le préparer ensemble.
Le Dolpo, c’est tout une aventure ! Déjà rien que pour atteindre la première étape Dunaï et organiser toute la logistique jusque là!  
Il faut prendre les vols vers Nepalgunj et Juphal, mais ceux-ci  sont soumis aux conditions climatiques et aux décisions de la compagnie aérienne !  Les horaires de ces vols sont aléatoires. Ils peuvent être retardés ou annulés, et ce pendant plusieurs jours.  Si tel est le cas, la seule solution pour rejoindre Juphal est l’hélico…  Sur place, il n’y a pas de tout … loin de là,  il  faut prévoir du matériel et de la nourriture en complément, il y a une grande logistique à prévoir en coulisses…  Pour aller au Dolpo, il faut donc y être préparé physiquement et mentalement.
Cela dit, cela n’a pas freiné nos dix aventuriers ni notre équipe népalaise dirigée par Rishi (guide) et Yam (assistant guide) sans oublier Prem, notre cuisinier.
Nos 10 aventuriers et Rishi, Yam et Prem ont donc pris l’avion vers Nepalgunj et ensuite vers Juphal, lieu pour accéder au Dolpo. Sur place, d’autres membres de l’équipe népalaise de l’agence étaient partis une semaine avant par la route et attendaient l’arrivée du groupe. A Juphal, 3 autres népalais et deux muletiers ont également rejoint l’équipe.  Au total, l’équipe entière était composée de 10 français, 10 népalais et  14 mules pour porter les tentes, les denrées, les bagages et le matériel pour le bivouac. 
Rishi, notre guide a la  trentaine ! Il est plein d’énergie et d’enthousiasme et tellement content de pouvoir partir au Dolpo avec un groupe de 10 personnes.  Il est assisté par Yam un super aide-guide aussi, et Prem, un de nos meilleurs cuisiniers, plus tous les autres de l’équipe népalaise qui contribuent au bon fonctionnement du trek. Les rôles dans l’équipe népalaise sont bien définis et chacun sait ce qu’il a à faire.  
 
Voilà, une fois tout le monde réuni, une troupe de 20 personnes et de 14 mules partent à la découverte du Bas Dolpo.
 
Il serait trop long de vous détailler toutes les étapes, toutes les découvertes et émotions qu’offre ce trek mais nos aventuriers en ont eu plein la vue… Ils ont pu découvrir des monastères, traverser des forêts de cèdres, la rivière Tarap et ses gorges … Ils ont franchi de nombreux ponts.  A Dho-Tarap,ils ont pu profiter de 2 journées libres d’acclimatation visiter les monastères bouddhistes de l’Ecole Nyingmapa (Bonnets Rouges) de Ribo Bhumpa et de Doro, ainsi que le monastère Bön-Po de Shipchhok
 
Ils ont ensuite quitté la haute plaine de Dho Tarap pour passer un premier grand col, le col de Numa La (5309 m ) , ensuite ils ont passé le haut col de Baga La (5070 m) pour découvrir la région du lac Pokhsumdo avec beaucoup d’émotions: un lac d’une grande profondeur.
 
Au retour, ils ont retrouvé des paysages plus verts, des cultures en terrasses et des villages…
Après le trek, pour finir leur séjour, nos aventuriers ont passé quelques jours à Bardia, dans le parc national pour y faire un petit safari, mais l’émotion y fût moins grande et au final, ils préféraient être au trek  et manger les bons plats de Prem.
 
Gérard nous confiera ces queqlues phrases à son retour en France :
 
« Après cette expérience (qui fut une première pour la plupart d’entre nous), nous sommes bien rentrés dans nos foyers respectifs, remplis d’un profond sentiment de contentement tellement ce trek nous a apporté de satisfaction.
 
Pour ma part je garderai notamment  en mémoire l’arrivée sublime sur le village de Do Tarap baigné de la douce lumière du soleil couchant et bien évidemment l’exceptionnelle couleur turquoise du lac de Phoksundo. Sa surface plane dégage une ambiance de pureté et de calme absolus propice à la méditation et en contraste avec cette même eau qui dévale ensuite dans des torrents impressionnants d’écume et de bruits. ».
 
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Dolpo sept-octobre 2016
Album : Dolpo sept-octobre 2016

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Ce trek au Dolpo a ouvert la saison de trek pour l’automne 2016 et vous pourrez lire dans les autres articles, que de belles aventures étaient encore à venir…
 
Merci à Gérard et ses compagnons de voyage pour nous avoir fait confiance et de nous avoir permis de mettre quelques photos (photos de Gérard et de Rishi) et aussi à toute mon équipe pour avoir réalisé ce trek avec succès. 
Avec toute mon amitié, 
Dipak



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